Sauvez votre cerveau

Par Sylvie Rousseau ND.A.

Le cerveau est, de loin, l’organe le plus précieux dont nous pouvons bénéficier toute la vie. Il nous permet de penser, d’apprécier le monde à travers nos cinq sens et de garder un contact avec celui-ci. Sans lui, nous serions dans un état végétatif, nous n’aurions plus aucune qualité de vie.

On reconnaît de plus en plus dans la communauté scientifique que le stress oxydatif, que l’on pourrait comparer au phénomène de la rouille dans l’environnement, peut affecter grandement le fonctionnement du cerveau et des nerfs. Dans les maladies associées au stress oxydatif, on retrouve la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, les troubles de l’humeur dont l’anxiété et l’angoisse et plusieurs autres. En fait, il s’agit, ici, de maladies neurodégénératives, soit des maladies qui risquent de frapper de façon importante la population vieillissante dans les années à venir.

La physiologie du cerveau

Le cerveau est particulièrement vulnérable au stress oxydatif pour plusieurs raisons. La grosseur de celui-ci et le nombre important d’activités générées par lui produit une quantité élevée de radicaux libres. D’autre part, le cerveau ainsi que les tissus nerveux possèdent peu d’antioxydants. Également, le système nerveux se compose de millions de cellules non reproductibles et lorsqu’elles sont endommagées, elles deviennent dysfonctionnelles à tout jamais. Finalement, le cerveau est facilement perturbé. En effet, un léger dommage infligé à une région critique peut causer de sérieux problèmes de fonctionnement dans ce dernier. Cela peut alors affecter notre faculté de raisonner, altérer nos émotions ainsi que notre capacité à communiquer.

On attribue de plus en plus au stress oxydatif la responsabilité du vieillissement dans le cerveau. Lorsque les radicaux libres détruisent un nombre important de cellules cérébrales, notre cerveau ne fonctionne plus de façon optimale et ce phénomène est connu en médecine sous le nom de perte de cognition. C’est la première étape de dégénérescence de ces cellules. Toutefois, les maladies neurodégénératives ne se manifesteront que lorsque la destruction des cellules cérébrales sera rendue en phase terminale. En fait, la maladie s’installe progressivement et de façon insidieuse et lorsque suffisamment de cellules cérébrales seront détruites, la maladie se déclare.

La recherche médicale

Les études tendent à démontrer que les dommages engendrés par les radicaux libres sont responsables, entre autre, de la maladie d’Alzheimer. De solides preuves existent à l’effet que les gens souffrant de cette maladie présentent un taux d’antioxydants considérablement réduit dans le cerveau, alors qu’on y retrouve un taux élevé de stress oxydatif. En 1992, le Dr S.M. Le Vine et d’autres chercheurs ont documenté le fait que le stress oxydatif est anormalement élevé chez les patients atteints de sclérose en plaques au cours d’une poussée active.

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LES ANTIOXYDANTS

 

Il est possible de voir une stabilisation ou une légère régression de ces maladies, lorsque les gens atteints de ces problèmes de santé intègrent de grandes quantités d’antioxydants dans leur alimentation. Il est donc irréfutable que notre corps est en mesure de se réparer lui-même lorsque nous lui donnons les nutriments pour accomplir ce travail.

Il est, par contre, important d’utiliser des antioxydants qui ont la capacité de traverser, ce qu’on appelle, la barrière hémato-encéphalique. En effet, ces derniers doivent atteindre le cerveau sans difficulté. Également, on devra utiliser des antioxydants beaucoup plus puissants pour espérer voir des changements.

Le cerveau ne laisse pas entrer qui veut à l’intérieur de celui-ci. La barrière hémato-encéphalique le sépare du sang pour permettre au processus de signalisation complexe des nerfs de se faire. Cette membrane rend difficile le passage de nutriments jusqu’aux cellules, sauf ceux qui jouent un rôle important dans le cerveau. Ceux-ci sont transportés par des protéines spécialisées pour leur permettre de traverser cette barrière. Les substances toxiques et les microorganismes infectieux ne peuvent pas passer cette barrière normalement. Le cerveau est donc en principe protégé des toxines extérieures. Alors, comment se fait-il que nous voyons poindre de plus en plus de cas de vieillissement du cerveau et de maladies neurodégénératives?

En fait, les chercheurs du service de neurologie du Rabin Medical Center à Tel Aviv en sont venus à la conclusion que notre environnement actuel expose notre cerveau à une quantité beaucoup trop importante de toxines comparativement à seulement cent ans. En effet, la pollution de l’air et de l’eau, le tabagisme et un mode de vie accéléré et stressant, l’alimentation raffinée et dénaturée, le prêt à manger sont tous responsables de la production de radicaux libres exagérée dans notre corps. Ce dernier est littéralement bombardé par tous ces irritants. Les métaux lourds, plus particulièrement, créent un dommage oxydatif élevé dans le cerveau. Notre mécanisme de défense antioxydants n’arrive plus à faire face à ces agressions et à protéger correctement cet organe. Mais la bonne nouvelle, c’est que la recherche confirme aujourd’hui qu’un apport important d’antioxydants peut prévenir le dommage cellulaire au cerveau.

1. La vitamine E et C

Parmi les antioxydants à considérer, la vitamine E, qui est un antioxydant liposoluble, a la capacité de traverser la barrière hémato-encéphalique mais avec un certain degré de difficulté. On suggère d’utiliser de fortes doses pour pouvoir augmenter le niveau de celle-ci en quantité suffisante dans le cerveau. La vitamine C a aussi la capacité de traverser cette barrière.

2. Le glutathion

Le glutathion représente l’antioxydant le plus valable pour les cellules nerveuses. Or, ce nutriment est difficile à absorber sous forme alimentaire et sa capacité à se rendre jusqu’au cerveau n’est pas encore bien établie. La meilleure stratégie est encore de donner les précurseurs pour aider le corps à fabriquer son propre glutathion dont la N-acétylcystéine (NAC) que l’on retrouve entre autre dans les suppléments d’isolat de petit lait purifié, la niacine, le sélénium et la vitamine B2.

3. L’acide alpha lipoïque, le Coenzyme Q10 et l’extrait de pépin de raisin

Également, l’acide alpha lipoïque est considéré comme un antioxydant majeur. Il est hydrosoluble et liposoluble tout à la fois. Il peut lui aussi traverser la barrière hémato-encéphalique. Il aide également à détoxiquer le cerveau des métaux lourds tel que le mercure, l’aluminium, le cadmium et le plomb. Ces métaux ont tendance à se déposer dans ce dernier à cause de la quantité importante de gras que l’on retrouve dans cette partie du corps. De plus, il est difficile de les déloger du système nerveux. Le coenzyme Q10 est aussi un antioxydant très puissant et un nutriment producteur d’énergie cellulaire. L’extrait de pépin de raisins est finalement un des antioxydants qui passe le mieux la barrière du cerveau et il est exceptionnellement puissant. C’est un antioxydant majeur pour le cerveau.

Pour arriver à voir des améliorations, il faut prendre un cocktail d’antioxydants qui agit en synergie pour traverser la barrière hémato-encéphalique et se retrouver en quantité suffisante pour neutraliser les radicaux libres dans le cerveau.

Contrôler le stress

Finalement, il est important d’arriver à contrôler le niveau de stress, car l’exposition chronique du cortisol (hormone de stress) produit par les glandes surrénales a un effet dévastateur sur le cerveau. En effet, celui-ci cause un dommage important et la mort des cellules nerveuses. Le stress chronique altère même la biochimie dans le cerveau. Il a été démontré que le stress prolongé et répété amène une destruction progressive des neurones. Le stress efface la mémoire, brouille les émotions, cause l’anxiété et tue les cellules du cerveau par le biais de l’exposition continue des cellules au cortisol, véritable abrasif.

La supplémentation en antioxydants offre une percée majeure dans la protection contre les maladies neurodégénératives en devenir. Mais, il faut bien comprendre qu’on ne peut aborder un problème de santé aussi complexe avec une seule stratégie comme cette dernière.  Il faut aussi revoir plusieurs aspects dans le mode de vie dont la façon de s’alimenter, le niveau de stress, les intolérances alimentaires, l’exercice pour ne nommer que ceux-là.

 

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