L’obésité et la cellulite, un problème de graisses résistantes

Par Sylvie Rousseau ND.A.

Quand il est question de perte de poids, la communauté scientifique recommande depuis si longtemps la diète et l’exercice comme principal moyen pour y arriver, que c’en est pratiquement devenu un cliché.  Dans les faits, on réalise qu’on a souvent besoin de faire plus pour arriver à faire fondre ces dépôts disgracieux.

C’est une réalité que les mauvais choix alimentaires, la sédentarité et le stress sont quelques unes des raisons pourquoi les humains accumulent des graisses excessives avec le temps, car ces facteurs enclencheront nécessairement une diminution significative de la dépense énergétique.  Trouver un moyen, soit de stimuler suffisamment ces cellules inactives pour arriver à déstocker les dépôts de graisse ou encore d’en augmenter le métabolisme de base font partie de la solution.

La stimulation des cellules adipeuses

Le Professeur Max Lafontan, un endocrinologue de renommée mondiale dans la recherche sur l’obésité, explique comment fonctionne le mécanisme complexe des lipides dans le phénomène de l’obésité.  Il faut mentionner que ce chercheur a consacré plus de trente années de sa vie sur les mécanismes d’action des hormones de stress en relation avec la régulation de la lipolyse (dissolution des cellules graisseuses).

Il affirme entre autre que la cellule adipeuse a la particularité de s’hypertrophier (augmentation de volume) et d’amener un diminution du drainage lymphatique dû à une compression des vaisseaux sanguins et lymphatiques.  Pour créer un contexte favorable à un dissolution des graisses, il faut normalement activer certaines enzymes.  Celles-ci répondent aux hormones de stress sécrétées par les glandes surrénales, soit l’adrénaline et la noradrénaline.  Ceci peut être réalisé par l’exercice, le stress et la diète.  À l’opposé, l’insuline freinera la lipolyse.  Cette hormone est le chef d’orchestre qui permet l’entreposage des gras et des sucres dans les cellules adipeuses.

Or, l’équipe du Professeur Lafontan a découvert qu’un certain type de tissus adipeux ne répond pas à cette forme de stimulation.  Il qualifie celui-ci de tissu adipeux fémoral, qui serait une vraie graisse réfractaire.  En fait, celui-ci est bourré de récepteurs qui freinent la lipolyse.  Plus la cellule adipeuse est hypertrophiée et plus il y aura de ces récepteurs freinateurs.  Il faut donc avoir une stratégie qui réduira la taille de ces cellules.  Il a également noté qu’il s’installe une fibrose (augmentation du tissu conjonctif) autour des cellules adipeuses.  Cette fibrose participe à la diminution des échanges et à la baisse des activités des cellules graisseuses.

Il est, de plus, arrivé à démontrer, lors d’une étude coordonnée par son équipe en 2006, l’efficacité de la stimulation cutanée pour favoriser le déstockage des graisses grâce à une technique de lipomassage, un appareil dédié au traitement de la cellulite et plus généralement de la silhouette connu sous le nom de CelluM6 Keymodule de LPG.  Plusieurs cliniques d’endermologie offrent cette technologie au Québec.

L’intérêt de cette approche réside dans le fait qu’on ait accès à une technique efficace non invasive, non agressive et 100% naturelle. Il agit tout simplement en augmentant la circulation sanguine de 300% jusqu’à 6 heures après le traitement et stimule de 400% le drainage lymphatique pour éliminer les toxines.

 

 

 

 

Augmenter le métabolise de base

D’un autre coté, il est important d’augmenter le métabolisme de base par l’approche nutritionnelle afin de stimuler la perte de poids.  Voici les sept étapes importantes à mettre en place pour y arriver.

1. Contrôler la sensibilité de l’insuline des cellules

Une alimentation trop axée sur les sucres et les féculents finit par diminuer la sensibilité des cellules à l’insuline.  Cela empêche celles-ci de capter le glucose et de l’utiliser comme source d’énergie.  En réponse à ce phénomène, il y a une plus grande production d’insuline et donc un plus grand stockage des gras.  Certains nutriments aident à contrer ce processus dont le chrome, le magnésium, l’acide alpha-lipoïque et les huiles de poisson.  La restriction calorique a également un effet bénéfique sur la sensibilité à l’insuline.  Une alimentation équilibrée alliant protéines, glucides et lipides est fondamentale pour assurer un taux de sucre stable dans l’organisme.

2. Agir sur l’équilibre hormonal

Une des causes de l’embonpoint est le déséquilibre hormonal.  Les hommes atteint d’une obésité abdominale, soit la forme la plus dangereuse d’embonpoint, sont incapables de perdre du poids, si le niveau de la testostérone est trop bas.  D’autres hormones sont également à considérer dont le déhydroepiandrostérone (DHEA), une hormone mâle, jouant un rôle crucial dans la perte de poids.  Le niveau bas des hormones thyroïdiennes prédispose aussi à ce problème de santé.  Celles-ci maintiennent le métabolisme de base.  Si la femme se retrouve coincée dans un déséquilibre entre les œstrogènes et la progestérone, elle aura de la difficulté à maigrir.  Pour adresser ces déséquilibres plutôt complexes, la naturopathie offre une aide précieuse.

3. Contrôler le taux d’absorption des hydrates de carbone

La quantité et la rapidité des glucides ingérés sont un autre facteur à considérer dans la perte de poids.  La consommation importante de fibres alimentaires aide à diminuer la production de l’insuline et à atteindre un état de satiété plus rapidement.  Plusieurs études démontrent que les gens consommant plus de fibres sont moins obèses que ceux qui en consomment moins.  Plus particulièrement, les fibres contenues dans les céréales comme l’avoine et l’orge, soit les Beta-glucans, sont particulièrement efficaces à ralentir l’absorption des sucres aidant ainsi à contrôler la glycémie.  Cinq grammes de fibres venant principalement de fruits, de légumes et de céréales entières à chaque repas sont nécessaires pour abaisser la production de l’insuline.

4. Augmenter l’activité physique

L’exercice doit définitivement être intégré dans une approche globale de perte de poids, car il induit plusieurs changements bénéfiques dans la cellule contribuant à un meilleur contrôle du poids.  Celui-ci agit, entre autre, à augmenter la sensibilité à l’insuline.

5. Rétablir le niveau de sérotonine au cerveau

Quand le cerveau est bien nourri en sérotonine (hormone de bien-être), la satiété s’installe plus facilement.  Lorsqu’il y a déficience de cette hormone, on a plus tendance aux rages de sucre et au grignotage, un facteur important dans l’augmentation des graisses.  S’il n’y a pas de trouble d’assimilation, on peut augmenter la consommation d’aliments riches en tryptophane, le précurseur de la sérotonine comme la dinde, les lentilles, les œufs, l’orge, le riz brun, le poisson, le soya, les bananes, les produits laitiers et les arachides.

6. Rétablir le métabolisme au repos

Certains nutriments dont l’huile de pépin de la pomme grenade aident à augmenter la thermogenèse qui, lorsque trop basse, peut être une entrave à la perte de poids. On a observé que plus une personne diminue le nombre de calories journalières, plus son métabolisme de base se ralentit en compensation à la privation.

7. Manger pour avoir une vie en santé

Il est important de ne pas entrer dans la ronde des régimes yoyo.  C’est la meilleure façon d’empirer votre capacité à perdre du poids. Il vaut mieux choisir de manger sainement pour faciliter une perte de poids santé et vous protéger de troubles de santé.

Adopter un bon mode de vie, adresser les différentes problématiques de santé par une approche naturelle et activer les cellules adipeuses par la technique de lipomassage sont un meilleur choix, à mon avis, pour une perte de poids responsable en vue d’améliorer sa qualité de vie à long terme.

Voici un excellent supplément pouvant vous aider de façon significative dans la perte de poids.  N’hésitez pas à le commander  :

 

 

 

 

 

Références :

  1. FALOON William, The seven pillars of successful weight loss, Life Extension, March 2008, p37-45.
  2. Endermologie LPG Systems S.A., Le guide de la minceur Lipomassage, 2008.

Article paru dans le magazine Fitness Québec (février 2012) et dans le livre Babyboomers, visez la santé optimale ! Éditions Quebecor (2009)