Par Sylvie Rousseau ND.A., ANAQ
Ne tombez pas dans le même piège que ces nombreux jeunes qui affichent des corps maigres, car ils risquent leur santé en se sous-alimentant et poussent à bout leur cerveau avec des stimulants comme la cigarette et le café. Ces jeunes qui sont obsédés par la beauté extérieure souffrent de sous-nutrition et se retrouvent avec un sommeil déficient, vivent une instabilité émotionnelle et accélèrent le vieillissement de leur corps. Il est important d’apprendre à rester mince et en santé en aidant le cerveau à fonctionner correctement.
Nourrir correctement votre cerveau est ce qu’il y a de plus important pour optimiser votre métabolisme. Un cerveau en santé est un chef d’orchestre assurant le fonctionnement optimal de tous les organes dans le corps. Par exemple, lorsque vous n’arrivez plus à perdre du poids même si vous mangez santé et que vous faites de l’exercice, c’est plutôt un signe que le cerveau est vieillissant. Le cerveau en souffrance tentera de s’auto-médicamenter en enchaînant la personne affectée dans différents troubles de dépendances alimentaires.
Or, les recherches en nutrition ont démontré que les déséquilibres biochimiques dans le cerveau peuvent être renversés par l’alimentation. On a noté que certains aliments ont un effet direct sur certains neurotransmetteurs. Dr Braverman, un médecin dévoué à la recherche sur la santé du cerveau, est clair à ce sujet, une chimie optimale dans le cerveau assure une bonne santé, libère des dépendances alimentaires, augmente le métabolisme et aide à perdre du poids.
L’équilibre biochimique du cerveau
On a observé que quatre neurotransmetteurs majeurs gouvernent la façon dont le cerveau utilise l’électricité produite par les cellules. Le premier en importance, la dopamine, assure une puissance électrique au cerveau. L’acétylcholine donne une vitesse à l’utilisation de cette énergie, le gamma-aminobutyrique (GABA) stabilise le rythme de fonctionnement du cerveau et finalement la sérotonine synchronise parfaitement celui-ci.
La dopamine
La dopamine insuffle une puissance au cerveau. C’est l’intensité à laquelle celui-ci instruit le corps de fonctionner. Il énergise le physique et le mental et optimise le métabolisme. La dopamine produit aussi l’effet de satiété que l’on peut expérimenter après un repas. Lors de déficience dans ce neurotransmetteur, une personne consommera de la caféine, des aliments riche en sucre, des féculents et pourra en ingérer de grandes quantités pour se sentir énergisée. À long terme, ils abaisseront encore plus le niveau de ce neurotransmetteur et feront engraisser. On a observé que les aliments riches en phénylalanine et en tyrosine sont les précurseurs de la dopamine et pourront contribuer à augmenter celle-ci. On en retrouve notamment dans la volaille, le poisson, les œufs, le fromage cottage et le yogourt. Certains suppléments naturels agiront sur la dopamine dont la tyrosine, la phénylalanine, le rhodiola rosea, le calcium la vitamine D et la phosphatidylsérine.
L’acétylcholine
L’acétylcholine, de son coté, contrôle la vitesse à laquelle l’électricité circule dans l’organisme. Cela affectera directement la façon dont on pense et comment on retient l’information par la mémoire et l’attention. Avec ce type de déficience, on devient distrait et moins rapide mentalement et physiquement. Une fonction de base de l’acétylcholine est de lubrifier et d’isoler les muscles, les os et tous les organes internes sous la forme de gras. Une déficience en acétylcholine aura un effet de déshydratation dans le corps. On peut reconnaitre ce phénomène en cours, lorsqu’une personne est attirée par les aliments gras. Les aliments riches en choline sont convertis en acétylcholine dans le corps dont l’huile d’olive, les viandes maigres, les œufs, les avocats, les noix et les poissons. Certains suppléments comme la choline, la phospatidylsérine, les huiles de poisson, l’acide conjuguée linoléique et l’acétyl-L-carnitine optimiseront le niveau d’acétylcholine.
Le gamma-aminobutyrique (GABA)
Le GABA, quant à lui, détermine le rythme à laquelle le cerveau fonctionne. Si le GABA est optimal, vous réagissez de façon appropriée aux défis de tous les jours, car le GABA contrôle la dopamine et l’acétylcholine. Si celui-ci est bas, on peut se sentir très nerveux, irritable et affamé. C’est souvent la quantité de nourriture qui est le problème dans ce cas-ci, sans nécessairement avoir une envie irrésistible d’un aliment en particulier. La clé pour arriver à contrôler le GABA va dans le choix des aliments qui sont riches en glutamine et en inositol dont les haricots, le riz brun, le maïs, les lentilles, l’avoine et les légumes racines. Parmi les suppléments ayant un effet sur le GABA, on retrouve l’inositol, la taurine, le magnésium, la théanine et les vitamine du complexe B.
La sérotonine
La sérotonine assure un synchronisme parfait dans le cerveau car l’électricité créé par les cellules circule dans l’organisme sous forme de vagues. Si elles ne sont pas en équilibre, on pourra souffrir d’insomnie ou de dépression. La sérotonine indique au cerveau quand mettre le commutateur à « OFF » pour se reposer. Pour garder la sérotonine en équilibre, il faut limiter la consommation des aliments salés et des féculents. La façon de contrôler la sérotonine, sera de dormir au moins sept heures par nuit et de manger trois repas équilibrés par jour. Les aliments riches en tryptophane aideront, car ils sont les précurseurs de la sérotonine. Parmi ceux-ci, on retrouve les avocats, le poulet, le chocolat, le fromage cottage, le canard, les produits laitiers, la dinde et le blé germé. La vitamine D, la mélatonine, le 5-HTP et la vitamine B6 sont quelques uns des suppléments suggérés par un naturopathe qualifié dans ce type de déficience.
La nature est bien faite et nous propose des solutions à notre portée. Mangez frais, varié et coloré. C’est simple et efficace !
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Références :
1. BRAVERMAN Eric R. MD, Younger (thinner) you diet, Rodale, New York, 2009.
2. BRAVERMAN Eric R. MD, The edge effect, Sterling publishing co. New York, 2004.