L’eau parfaite existe-t-elle ?

Par Sylvie Rousseau ND.A.

On considère que l’humain peut vivre sans nourriture pendant au moins cinq semaines, mais ne peut survivre sans eau plus de cinq jours.

Le corps humain étant composé d’environ 70% d’eau, cette dernière joue un rôle fondamental dans l’organisme dont le transport des nutriments aux cellules et de support à la digestion, l’absorption, la circulation et l’élimination des toxines hors du corps.  C’est le seul liquide indispensable à la vie pour sa capacité à renouveler l’eau des cellules et de permettre les échanges cellulaires.  Il est donc important de boire une eau de qualité pour s’assurer de garder une bonne santé et éviter la déshydratation.

 

 

 

 

L’eau du robinet

L’eau du robinet nous vient principalement des eaux de surface dont les rivières, les lacs et les ruisseaux qui sont collectées dans des réservoirs.  La plupart des gens croient que l’eau du robinet est sécuritaire et propre.  En fait, la qualité de cette eau est très variable.  Elle peut être contaminée par des germes d’origine fécale, des bactéries, des virus ou des parasites.  On retrouve également des métaux lourds, des pesticides et des sédiments, des minéraux inorganiques que le corps ne peut utiliser et des produits chimiques dont le fluor, l’arsenic, le fer, le plomb et le cuivre.  Le chlore, les phosphates, le sulfate d’aluminium sont ensuite ajoutés par les municipalités pour tuer les bactéries, ajuster le pH et éliminer la turbidité.  Plusieurs de ces produits chimiques ont été classés cancérigènes par l’ONU.  De plus, les sous-produits de la chloration sont suspectés d’endommager le foie, les reins et le système nerveux central.  Également, les pesticides sont jugés inquiétants, car ils peuvent être responsables de générer des cancers hormonaux puisque ce type de substance imite les œstrogènes.

La fluoration de l’eau est une autre pratique controversée.  En fait, la fluoration est devenue une médication de masse aujourd’hui, alors qu’aucune étude scientifique n’a démontré que la fluoration peut améliorer la santé des os et des dents.  Au contraire, plusieurs études confirment qu’une exposition chronique au fluor peut engendrer plusieurs problèmes de santé dont l’ostéomalacie, l’ostéoporose et certains cancers.  La vérité est que la substance utilisée pour la fluoration est tout simplement un déchet de l’industrie connu sous le nom de fluorure de sodium et d’acide fluorosilicique, deux substances qui ne se retrouvent pas dans la nature.

L’eau en bouteille

Les eaux en bouteille sont très inégales.  On les classe en fonction de leur source et de leur contenu en minéraux ou par le type de traitement utilisé.  Souvent on indique la quantité de minéraux par l’appellation PPM (parties par million). On estime qu’une bonne eau ne devrait pas contenir plus de 100 PPM pour ne pas être dommageable pour les reins. Toutefois,  le plastique de la bouteille d’eau est considéré comme une source potentiellement élevée de xénoestrogènes ou perturbateurs endocriniens.

L’eau par osmose inversée

En naturopathie, on recommande généralement une eau par osmose inversée.  Ce système purifie l’eau à travers une série de filtres à sédiments et à charbon activé ainsi qu’une membrane inverse où l’eau y est propulsée.  Cela permet d’éliminer les virus, les bactéries, les microbes, le calcaire, le chlore, les nitrates, les métaux, les produits chimiques et tout polluant dont les pesticides présents dans l’eau.  L’osmose inverse ne laisse passer que les molécules d’eau.

Peut-on se déminéraliser en buvant une eau pure ?

Beaucoup de questions nous sont demandées sur la possibilité qu’une eau distillée ou par osmose inversée ne contenant que très peu de minéraux puissent saper nos propres minéraux dans l’organisme.

Pour répondre à cette question, il est important de comprendre que les hommes tout comme les animaux sont des hétérotrophes, c’est à dire qu’ils sont faits pour aller chercher leurs minéraux qu’on dit organiques en consommant des végétaux ou encore en mangeant des animaux qui, eux, ont mangé des végétaux.  Ils sont incapables d’assimiler les minéraux directement du sol.  Les plantes et les algues de leur coté sont des autotrophes.  Ces végétaux ont été conçus pour se nourrir de minéraux, qu’on appelle inorganiques, par leurs racines qu’ils puisent dans le sol.

Également, les minéraux que l’on retrouve dans l’eau sont de type inorganique puisqu’ils viennent du règne minéral.  Ces minéraux encrassent l’organisme.  Si l’eau de boisson est trop chargée en minéraux inorganiques, elle ne peut plus remplir la fonction de nutrition cellulaire et encrasse les reins.

Pour revenir à notre question, l’eau par osmose inversée peu minéralisée s’approprie seulement les minéraux inorganiques que le corps est incapable d’utiliser.  Ces minéraux se déposent dangereusement sur les tissus dont les artères et peuvent causer le durcissement des artères ou encore des calculs rénaux s’ils ne sont pas éliminés.  Une eau pure ne s’approprie jamais nos minéraux organiques, car ces derniers sont associés étroitement à nos tissus et ne peuvent être facilement délogés.  Il n’y aura donc pas de déminéralisation.

L’eau alcaline ionisée

On vante beaucoup les mérites de l’eau alcaline ionisée.  Ce type d’eau est produit par électrolyse où le lien entre les sels de carbonate et les ions calcium est brisé.  Ces minéraux inorganiques, qui sont alors ionisés (libres), deviennent un peu plus assimilables.

Comment évaluer la qualité de l’eau ?

La biologie électronique de Vincent (BEV) est une façon unique de s’assurer de la qualité de l’eau que nous buvons.  Cette technique créé en 1948 est basée sur les recherches de Louis-Claude Vincent, un  ingénieur hydrologue français qui s’est intéressé à la qualité de l’eau et qui a démontré qu’il existait un lien direct entre le taux de mortalité et la qualité de l’eau. Il affirme entre autre que plus la minéralisation de l’eau et l’ajout de produits chimiques augmente, plus le taux de mortalité s’accroît.

Il a trouvé que l’eau possède une individualité biologique propre lié, entre autre, à trois facteurs de base soit le pH, l’oxydation (rH2) et la résistivité.  Ces trois mesures permettent de déterminer la qualité et la quantité d’énergie électromagnétique d’un milieu aqueux.

Le pH indique l’acidité ou l’alcalinité de l’eau.  L’échelle varie de 0 à 14 et on dit qu’un pH est neutre à 7. Selon la BEV, la vie ne peut se créer qu’en milieu légèrement acide.  Une bonne eau devrait avoir un pH entre 5.5 et 7 pour jouer son rôle de catalyseur des réactions biochimiques.

Le rH2 indique si une substance est oxydée ou non.  L’échelle varie cette fois de 0 à 42, alors que 28 indique la neutralité. Elle mesure la capacité d’un milieu à fixer des électrons ou de libérer des électrons à un pH donné.  La vie ne peut se créer qu’en milieu réducteur riche en électrons.  Un rH2 entre 25 et 28 permet que les électrons disponibles dans l’eau facilitent les réactions biochimiques.

La résistivité renseigne, quant à elle, sur les propriétés conductrices ou isolantes d’une solution.  L’échelle est ici plus étendue et dépend de la concentration en électrolytes dans le liquide.  Elle exprime la facilité d’un liquide à conduire le courant électrique dû à la concentration en sels minéraux dissous ou ionisés.  Une résistivité supérieure à 6000 ohms, qui correspond à une eau peu minéralisée, permet une meilleure faculté d’épuration.

 

 

 

 

Avec ces critères, on a définit quatre type d’eau :

  • Les eaux thermales sont acides et réductrices et fortement minéralisées.  Elles peuvent encrasser les reins.
  • les eaux parfaites sont légèrement acides et réductrices et peu minéralisées.  Elles sont favorables au développement des algues vertes et correspondent à une zone de construction de la vie.
  • les eaux traitées alcalines (au chlore ou a l’ozone) et oxydés protège des microbes, mais favorise la prolifération des virus.   C’est une zone de dégradation de la vie.
  • les eaux polluées sont alcalines et réductrices favorise les microbes pathogènes dont la diphtérie, la typhoïde, le choléra et la variole.  C’est une zone de destruction de la vie.

 

Comment se déminéralise-t-on alors ?

Nos choix alimentaires contribuent principalement à l’acidification de l’organisme, le facteur en cause dans la déminéralisation.  Manger des aliments raffinés riche en sucre blanc et en farine blanche, par exemple, provoquent des déficiences nutritionnelles et, à la longue, cela empêche la digestion de se faire correctement.  C’est ce qui amène la production de plusieurs acides organiques par les cellules.  Dans une telle situation, il est avisé d’introduire les aliments verts et riche en chlorophylle pour se réapprovisionner en minéraux et de boire une eau par osmose inversée qui est pure, légèrement acide et réductrice pour relancer les réactions biochimiques dans l’organisme.

 

Un excellent supplément pour ramener des antioxydants, vitamines, minéraux et aliments verts est le Phyto Multi de Metagenics

Références :

  1. BALCH Phyllis A. cnc & BALCH James F. md., Prescription for nutritional healing, Third edition,  Avery publishing, NY, 2000.
  2. KROHN Jacqueline md, TAYLOR Frances ma, Natural detoxification, Harley & Marks publishers, Vancouver, 2000.
  3. http://www.viveleau.com/documentation/Principes-BEV.pdf
  4. MAGNY Jean-Claude ND.A., La correction du terrain dans une vision holistique, Programme de certification niveau II, Association pour la recherche et l’avancement de la bioélectronique.